Une victoire dans la capitale de Midi-Pyrénées ne console toutefois pas les partisans de cette motion C dont le congrès de Reims consacrera la défaite.
Dans la perspective d’une marginalisation, Jean-Luc Mélenchon, figure nationale de la Gauche socialiste vient de faire savoir ce vendredi main qu’il retirait ses billes du PS. Il part tenter de créer une «vraie force de gauche» à contre-pied des tendances dominantes d’un parti qu’il juge trop mollement social-démocrate.
Il pourrait être suivi bientôt par un des animateurs Haut-Garonnais de cette motion C : le conseiller municipal délégué de Toulouse, Jean-Christophe Sellin se donne en effet «quelques jours pour y réfléchir».
Le retour de Ségolène Royal sur la scène socialiste crispe un bon tiers du PS toulousain.
«Ce résultat n'a rien de surprenant, commente Jean-Christophe Sellin, ami personnel de Jean-Luc Mélenchon. La Gauche socialiste a toujours fait de bons scores à Toulouse». Ce qui explique selon lui qu’un de ses membres, François Simon ait pu être investi comme candidat aux municipales en 2001.
Le conseiller municipal de Toulouse délégué à la musique peut aussi faire dans le hard Rock : la Haute-Garonne aurait pu donner les mêmes pourcentages à Hamon, dit-il, «s’il n’y avait pas les baronies du Comminges ou du Columérin».
Le vote s’est passé sous le régime de l’auto surveillance à Toulouse, où chacun avait un œil sur l’autre, explique-t-il: «Ce qui n’a pas été le cas partout ailleurs…» La motion C était à 26% devant tout le monde en Haute-Garonne, dans les premières heures du dépouillement. Puis sont arrivés les résultats des secteurs de Colomiers et Saint-Gaudens, «et nous avons tout de suite décroché de 7 points», constate-t-il plein de soupçons.
Sellin ne sait toujours pas s’il va rester au PS. Il sait déjà, en revanche, qu’il ne se rendra pas au congrès de Reims : «le parti va y rentrer dans la “combinazzione”, les accords et les alliances de personnes». C’est-à-dire rien de très politique, selon lui.
La Gauche socialiste à Toulouse ne mise pas le moindre centime d’euro sur Ségolène Royal, jugée «incapable» d’apporter une réponse de gauche à la crise.
Elle ne mise pas lourd non plus sur les projets de Besancenot de créer un Nouveau parti anticapitaliste : Ségolène représente le parti qui voudrait «gouverner sans lutter», explique Sellin. Et Besancenot voudrait, lui, «lutter sans gouverner»… «C’est stérile», tranche-t-il.
La solution serait selon lui dans «une force de combat qui lutte et qui gouverne». La politique est aussi un art d’espérer.
GLv.
Merci aux 70.000 électrices et électeurs d’avoir voté pour la liste de gauche « Toulouse rassemblée », permettant de porter Pierre Cohen et son équipe au Capitole.
Conscients de la possibilité historique de pouvoir mettre fin à 37 ans de droite conservatrice à Toulouse, les quartiers et l’ensemble des électeurs de la gauche, par delà les sensibilités de chacun, ont uni leur vote pour le changement au 2ème tour.
De grands défis sont à maintenant à relever pour faire de Toulouse cette métropole créative, solidaire et durable. Parmi les priorités les transports, le logement, la culture.
La Mairie de Toulouse sera la Mairie de tous les Toulousains et nous avons besoin de toutes et de tous pour mener à bien notre politique au service de l’intérêt général.
Merci pour Toulouse.
Premier rendez-vous au premier conseil municipal qui élira le maire ce vendredi 21 mars à 10h au Capitole.
Jean-Christophe Sellin,
Nouvel Observateur Mars 2008
Municipales Toulouse : Pourquoi la gauche peut gagner
... LES SOUTIENS de Pierre COHEN:...
Jean-Christophe SELLIN:
Il déteste les fausses notes. Au PS, le représentant toulousain de Jean-Luc Mélenchon fait preuve d'une orthodoxie dépourvue de fantaisie. Mais hors service, cet instituteur mélomane, fondateur de l'association Classisco, initie les gosses de tous les quartiers à la grande musique, les emmenant à l'Opéra de Toulouse ou de Bayreuth. Il est l'ami et le complice de l'engagement "Soc-Dem" de Magyd Cherfi.
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Libé-Toulouse - 16-02-08
Faut-il confier à chaque enfant des écoles de France la mémoire d’un enfant juif mort en déportation, comme vient de le préconiser le président Sarkozy ?
Non ! L’enseignant Jean-Christophe Sellin s’y oppose. Et pour tout dire, cette initiative de l’Elysée lui hérisse le poil.
L’avis de cet instituteur toulousain n’est pas un avis en l’air, ou parmi d’autres. Jean-Christophe Sellin a été chargé des questions d’éducation au bureau national de Sos-Racisme de 1988 à 1993. .......... Suite de l'article
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Créateur de l’Association Classisco, Jean-Christophe, professeur des écoles à Toulouse, fait rayonner la musique classique et l’art lyrique dans les écoles de la région.
Le 21 juin 2007, 5 000 enfants des écoles primaires de Toulouse et alentours ont participé, sur temps scolaire, à une fête de la musique pas comme les autres. Invités au zénith de Toulouse,........................ Suite de l'article
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